La question de comment savoir si c’est une fille ou un garçon est une interrogation courante chez les futurs parents. Si certaines méthodes médicales permettent d’avoir la réponse avec certitude, de nombreuses idées reçues circulent également sur ce sujet. Dans cet article, nous examinerons les différentes façons de connaître le sexe du futur bébé.
Méthodes médicales pour connaître le sexe du bébé
Aujourd’hui, plusieurs techniques médicales permettent de déterminer avec précision le sexe du futur enfant.
L’échographie
L’échographie est probablement la méthode la plus connue et la plus fiable pour connaître le sexe du bébé. Dès la 12e semaine de grossesse, il peut parfois être possible de distinguer les organes génitaux externes du fœtus. Cependant, il faut généralement attendre l’échographie du deuxième trimestre (entre 20 et 22 semaines) pour obtenir cette information avec une certitude proche de 100%.
Examen ADN prénatal non invasif
Un autre moyen pour savoir si c’est une fille ou un garçon est de réaliser un examen ADN prénatal non invasif. Ce test consiste à analyser des fragments d’ADN fœtal présents dans le sang de la mère. Il est possible de le réaliser dès la 10e semaine de grossesse et offre également une excellente fiabilité. Néanmoins, ce type d’examen peut être coûteux et n’est généralement pas pris en charge par les régimes d’assurance santé.
Les méthodes traditionnelles pour déterminer le sexe du bébé
Bien qu’elles ne soient pas scientifiquement prouvées, certaines méthodes traditionnelles sont encore utilisées aujourd’hui pour tenter de deviner le sexe du futur enfant.
La forme du ventre
Une idée largement répandue est que la forme du ventre de la future maman permettrait de connaître le sexe du bébé. Ainsi, on dit souvent qu’un ventre pointu annonce un garçon, tandis qu’un ventre arrondi indiquerait une fille. Toutefois, cette hypothèse ne repose sur aucune base scientifique, et la forme du ventre dépend surtout de la morphologie de la mère ainsi que de la position du fœtus.
Le calendrier chinois
Le calendrier chinois, qui serait issu d’une ancienne légende, consiste à croiser l’âge de la mère au moment de la conception et le mois de conception pour obtenir une prédiction sur le sexe du bébé. Bien qu’étant amusant à consulter, cette méthode reste parfaitement aléatoire et ne doit pas être prise au sérieux.
Le pendule et l’alliance
Certains utilisent également un pendule ou une alliance pour deviner le sexe du futur bébé. La méthode consiste à accrocher l’objet choisi au-dessus du ventre de la maman et à interpréter son mouvement (cercle pour une fille, ligne droite pour un garçon). Là encore, il s’agit d’une pratique sans fondement scientifique.
Nutrition et autres facteurs : peuvent-ils influencer le sexe du bébé ?
Certains travaux ont suggéré que l’alimentation et le mode de vie des parents pourraient jouer un rôle dans la détermination du sexe du futur enfant. Des chercheurs ont ainsi observé qu’une alimentation riche en calories et en certains nutriments, comme le calcium ou le sodium, pourrait augmenter les chances de concevoir un garçon. Il est cependant important de souligner que ces résultats nécessitent d’être confirmés avant d’en tirer des conclusions définitives.
D’autres éléments, tels que le moment de la conception, ont également été associés à la probabilité d’avoir un enfant d’un certain sexe. Par exemple, certains affirment que les rapports sexuels proches de la date d’ovulation seraient plus susceptibles de donner naissance à un garçon, tandis que les rapports ayant lieu quelques jours avant l’ovulation favoriseraient plutôt la venue d’une fille. Toutefois, l’influence de ces facteurs reste à prouver et ne peut être considérée comme fiable.
Pour conclure : faites confiance aux méthodes médicales
En définitive, pour savoir si c’est une fille ou un garçon, les méthodes médicales telles que l’échographie et l’analyse ADN prénatal non invasif sont les plus fiables. Les techniques traditionnelles peuvent être amusantes à essayer, mais ne permettent pas d’obtenir une réponse précise. Enfin, le rôle de l’alimentation et du moment de la conception dans la détermination du sexe du bébé demeure incertain.
